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Vers le plaisir de montrer mon vrai visage

Dans les magazines, je lis qu’il faut n’en faire qu’à ma tête, me libérer du regard des autres... Ils vont me dire de le faire, comme si c’était possible, juste en le décidant : “Arrêtez de vous inquiéter du regard des autres, prenez les choses à la légère, soyez libre, ...” Tous ces conseils sont juste trop légers ! 

– Mais comment je vais réussir à faire ça ?
– Est-ce que c’est possible, si c’est depuis toujours que j’ai emmagasiné une image de moi pourrie ?
– Comment vais-je m’en libérer ?

Si ces pensées m’effleurent, m’habitent : “Que va-t-il penser ? De quoi ai-je l’air ? Est-ce que je suis assez bien ? ...”  C’est qu’au fond, je crois à toutes les petites phrases piquantes qui m’ont été dites de la part de mes parents peut-être, de personnes qui se sont occupées de moi enfant. Cela peut être aussi certains regards, certains soupirs ou des interjections lourds de sens. 


Je continue à croire à ce qui m’a été dit et à vouloir prouver que je ne suis pas comme ça. 


Et je suis en train d’imaginer que les autres pourraient dire, comme ce que j’ai entendu petite : 

“Tu m’embêtes avec tes questions.” “Tu as vu comment tu es coiffée ?” “Regarde, tu vas grossir !”
“Tu es une peste !” 

“Tu m’énerves.”
“Pfff, tu ne sais vraiment pas comment t’habiller.”
“Qui voudra d’une fille comme toi ? Tu ne sais même pas te tenir.” 


Je reste prisonnière, dépendante du regard des autres. 

Alors, voilà, j’ai quelque chose à te dire, de très important. 


Pour que tu sois enfin capable d’être en relation bonne et durable avec un homme. Il s’agit d’un travail en profondeur, de longue haleine, qui prend plusieurs mois, voire plusieurs années. 


Mais il faut quand même un jour démarrer ce travail : guérir de la peur du regard des autres, de la dépendance du regard des autres. 

Un homme me regarde, et tout de suite, je me mets en dépendance, le petit vélo commence à tourner dans ma tête: “Qu’est-ce qu’il va penser de moi, si... ?”
Ou si je suis avec un homme qui a les cheveux longs, je vais avoir ces pensées : “Qu’est-ce que les gens vont penser de moi ?” 

Ou alors, si je suis avec un homme qui s’habille de façon décalée par rapport à mon milieu, même chose, je suis matraquée par cette petite voix :
“Qu’est-ce que mes amis vont penser de moi ?” 

Donc, quand ça se déclenche, je sonne l’alarme ! Je suis dans cet état de dépendance au regard des autres. 

De 0 à 5 ans, j’ai entendu des phrases, plus ou moins fortes, qui ont été pour moi du poison.
C’est injuste, mais nous ne sommes pas sur le même pied d’égalité devant les jugements de valeur de quelqu’un. Parfois, j’ai pu les oublier aussi vite que je les ai entendus. Parfois, cela m’est resté sur le cœur et je m’en souviens encore aujourd’hui. Tout dépend du degré de dépendance que j’ai avec la personne. Ça peut être d’abord maman, ensuite papa, ma grand-mère, ma nounou, une maîtresse, etc. 

Quelles sont les personnes qui se sont occupées de moi, depuis ma naissance, jusqu’à mes 5 ans, et qui ont eu ces mots?
“Oh là là, elle est vraiment bête.” 

“Elle est trop chiante.”

“T’es pas gentille !” 

Toutes ces phrases-là sont à balayer. Mais si elles sont imprimées dans mon esprit, c’est du costaud. Donc, une petite démarche, toute simple, pour se restaurer, c’est d’écrire une liste de qualités. 

Je dis que pour certaines ça sera 5 qualités, ou 10 ou 200 pour d’autres, ça n’est pas égalitaire, c’est vrai ! Mais quand on n’a jamais fait de développement personnel, quand on n’a jamais travaillé ce genre de chose, il y a une petite voix qui va dire: “Pfff, ça sert à rien !”
Pour certaines d’entre nous, écrire 5 qualités, alors que c’est rien du tout, ça peut être énorme.
Prendre un stylo, un bout de papier et écrire 5 qualités, ça va être un grand challenge. 

Cette petite voix est très puissante. C’est presque un combat que nous avons à livrer contre elle. Lever son pied pour avancer peut sembler impossible parce qu’elle est là. Elle risque de démonter toute cette démarche. 


Vers une meilleure image de moi... 

Parfois, j’ai l’impression que je n’ai pas terminé d’avancer sur ce long chemin de restauration de l’image que j’ai de moi. 

La première fois que ce sujet m’a sauté aux yeux, c’est quand une thérapeute m’a dit : “Mais quelle image as-tu de toi pour supporter ça ?”
Je me suis dit : “Waouh, c’est vrai ! Qui suis-je ? Comment je me vois ? Pourquoi j’encaisse autant de violence sans dire stop, sans bouger d’un fil, sans dire immédiatement : “Stop ! Je ne suis pas d’accord d’être traitée comme ça.” 


J’ai grandi avec une image de moi très mauvaise 

Quand j’étais petite, ma mère me traitait de peste, de sale gosse, et d’autres horreurs, à chaque fois que je ne correspondais pas à l’enfant idéale qu’elle avait imaginé. 

Devant les autres, je croyais que tout le monde pensait comme ma mère et que ceux qui m’admiraient allaient forcément découvrir un jour le “monstre” que j’étais et qu’ils allaient me rejeter à leur tour. 

Ce phénomène de projection (ou pour utiliser d’autres mots savants : interprétation, récupération) arrive à tout le monde. Plus j’ai été maltraitée enfant ou sévèrement éduquée, plus je construis une image de moi mauvaise. Si mes parents, enseignants, nounous, m’ont traitée de cette manière, je finis par croire que c’est parce que je suis vraiment mauvaise, et peut-être qu’au fond, je ne suis pas aimable. Je me suis empoisonnée de cette version qu’on a décrite de moi. 


J’ai beaucoup travaillé ce thème en développement personnel et spirituel 


J’ai été guérie maintes fois et pourtant, il me reste encore des reliquats de cette mauvaise image de moi. 

Quand je me retrouve dans une situation de conflit ou de violence et que j’encaisse, au lieu de dire “stop”, je sais que j’ai déjà oublié la personne formidable que je suis. Quand je passe une journée entière à m’occuper uniquement de mes obligations et que je ne prends pas le temps de me faire du bien, je sais que je suis en train de baisser dans la considération que je me dois. 

J’aime répéter cette phrase que j’ai reçu comme un cadeau : « je me réjouis de qui je suis ». Elle me rappelle que tout en moi est bon et que je peux me réjouir même de mon cheminement intérieur, de mon célibat ou de ces quelques jours de déprime. 


Je me réjouis de qui je suis. 

Pourquoi parler de l’image de soi quand on s’adresse à des femmes célibataires qui veulent rencontrer l’homme de leur vie et construire une relation durable ? 

Tout simplement parce que si je ne m’occupe pas d’améliorer mon image de moi, je vais accepter de sortir, de rencontrer et même de m’engager dans une relation avec un homme qui ne me convient pas. 


Vous voyez tous ces couples où l’homme parle mal à sa femme ? 


Il n’a plus de considération pour elle. Il ricane, il rigole avec ses copains devant elle sur son poids, sa tenue... en ajoutant : “nan, je rigole”. 

La femme se tient complètement sous la coupe de son conjoint, elle ne dit rien.
Ces femmes-là, qui pourraient être moi, au passage, sont des femmes avec une mauvaise image d’elles. Elles encaissaient des violences physiques ou juste “ordinaires”, avant même d’être en couple, tout en se disant “c’est pas grave, il s’est énervé comme ça parce qu’il est stressé... et avec le mariage, la vie à deux, il va changer.”
Nous sommes en plein syndrome de la Belle et la Bête : je suis tentée de penser qu’avec ma gentillesse, je vais rendre mon homme plus humain. 

Au passage, j’en profite pour dire que les femmes qui ont une mauvaise image d’elles redoublent de gentillesse pour essayer de se faire aimer, elles ont trop peur d’être rejetées. 


Voilà pourquoi il faut absolument s’occuper de son image de soi. 

 

Trois étapes pour guérir définitivement 

La prise de conscience “ça m’arrive à moi aussi, je ne suis pas encore guérie de ça”. Et par là même, je vais réaliser à quel point cela fait écran dans ma relation et l’empoisonne.

Je veux être libre
Je me détermine à sortir de cette prison. Je veux être libre, je veux avoir un juste regard sur moi. Je veux me projeter sur mes proches, y compris mon amoureux, quelque chose de juste, et non ce truc déformé que je peux porter comme une grosse casserole.

Je fais un petit pas.
Je fais quelque chose qui me donne un petit peu de stress, un stress supportable pour moi et je fais quelque chose de nouveau qui m’aide à être plus libre du regard des autres. Une petite action tous les jours vaut bien plus qu’une grande action de temps en temps. David Laroche, coach et conférencier, nous rappelle: “si vous n’avez pas le résultat que vous voulez, c’est que vous n’êtes pas prêt. On s’attire exactement ce pourquoi on est prêt.”
Comment vais-je découvrir une chose nouvelle aujourd’hui ? Je vais me demander : quel petit pas je peux faire aujourd’hui pour réussir à sortir de cette prison qu’est la comparaison et la dépendance du regard des autres? Afin de finir pour toujours avec cette pensée polluante: “qu’est-ce qu’on va penser de moi si...?”

Alors, les femmes, voici le cadeau de bonjour Sublime 

Une liste de propositions pour être victorieuse dans cette bonne guerre ! 


Maintenant, à toi de choisir un de ces petits pas : 

  •  Identifier quelle image j’ai de moi, pour prendre conscience d’abord: regarder comment je m’habille, comment j’agis avec les gens, quelle image je renvoie ? 
  •  Prendre le temps de pleurer, de faire le deuil, de traverser cette douleur de tout ce qui m’a été renvoyé comme poison avant, pour ne plus en être prisonnière. 
  •  Découvrir de nouvelles options, de nouvelles approches de la beauté
  •  Décider de bien me coiffer et de bien m’habiller pendant une semaine, pour sentir si c’est facile pour moi, ou au contraire si j’ai du mal à voir que les gens me regardent, si c’est difficile pour moi de voir que je leur renvoie une image qui change (je change de posture). 
  •  Faire une monodiète de 24h. 
  •  Faire un relooking, ou bien commencer par demander des conseils à une experte
  •  Changer ma coupe de cheveux. 
  •  Investir dans un produit de soin bon pour ma santé.
    Prendre le temps que je ne prends pas d’habitude : pour passer un produit sur le visage, pour me mettre du baume à lèvres. 
  •  Tenir un cahier où je note les bons mots, qui m’ont été dits par mon entourage ou par ceux que je rencontre. Je peux même m’écrire des bons mots à moi-même ! 
  • Imprimer les photos que j’aime de moi, m’offrir un shooting !